Reconstructible : les différents types de résistances
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Il y a quelques années encore, LA grande révolution a été le microcoil par rapport au coil standard à spires espacées. Puis est venu le Dragon coil, ou coil cheminée, ou encore vertical coil qui a été adopté massivement par de nombreux vapoteurs bricoleurs. Mais aujourd’hui, entre les clapton coil, les fused clapton coil, les staggered fused clapton, les frame stapple coil et autres montages exotiques, celui qui débarque dans le monde du reconstructible peut s’y perdre rapidement. Faisons donc un petit tour d’horizon, non exhaustif évidemment, des différents types de résistances que l’on peut fabriquer en reconstructibles.

Le microcoil/macrocoil classique : simplicité et efficacité

Il est à peine nécessaire aujourd’hui de présenter ce type de résistances tant il est devenu un standard. Le principe du microcoil ou du macrocoil est simple : au lieu de laisser les spires espacées, on les resserre au maximum pour qu’elles forment un bloc résistif. Lors de la fabrication de la résistance, on tâche tant que faire se peut de réaliser les spires les plus serrées possible ; elles doivent se toucher.

Ensuite, une fois la résistance montée sur le plateau, un coup de chauffe permet de vérifier que le coil chauffe bien de l’intérieur vers l’extérieur. Une fois la résistance chauffée, on peut resserrer les spires à l’aide d’une pince à épiler ou, mieux, avec une pince céramique dédiée, comme la Tweezer Coil. On peut répéter l’opération jusqu’à ce que le microcoil (ou le macrocoil selon son diamètre) soit bien serré.

Le microcoil délivre une quantité de vapeur normale avec une bonne restitution des saveurs. C’est un excellent compromis technicité/rendu.

Les clapton et fused clapton coil : vapeur et saveur pour bricoleurs… ou pas !

Mais le coil porn, cette tendance artistique et un rien geek de la vape, dont nous parlions dans un précédent billet, a changé la donne. Sont alors arrivés des montages plus exotiques et techniques faisant intervenir plusieurs brins de fil résistif.

Il en va ainsi du Clapton coil, probablement démocratisé grâce au célèbre reviewer américain Rip Trippers, sur sa chaîne Youtube.

Le principe : enrouler autour d’un brin de fil résistif un brin plus fin du même fil résistif ou d’un autre fil résistif. Ce faisant, on crée un fil ayant l’apparence d’une corde de guitare, d’où sans doute le nom de Clapton wire (pour fil clapton). La réalisation du Clapton wire demande de la précision, de la patience et une perceuse (on enroule le fil extérieur grâce à la perceuse).

Mais quelle est alors la différence entre le Clapton coil et le fused clapton ? Le fused clapton a en son centre (appelons cela l’âme du fil, comme on parle de l’âme d’un parquet) deux brins de fil résistif en parallèle, entourés par un brin plus fin, comme le clapton classique. Plus gros, offrant une surface de chauffe plus importante et une moindre résistivité, le fused clapton permet de produire encore plus de vapeur avec toujours un excellent rendu des saveurs.

Car au-delà de l’aspect esthétique du clapton ou du fused clapton, l’intérêt de ces fils résistifs est qu’ils permettent de s’adonner à du power vaping produisant de gros nuages, tout en ayant une excellente restitution des saveurs.

Et aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’être bricoleur pour se faire plaisir avec des résistances montées en clapton wire : des fabricants, comme Youde, proposent désormais du fil clapton prêt à l’emploi !

Alien, staple, staggered, kumihimo, etc. : les fils exotiques

Mais en plus de ces désormais assez connus montages de résistances, il existe encore une infinité de variétés de fils résistifs, tous plus étonnants, élégants, riches les uns que les autres.

Et comme il est impossible de faire le tour complet de ces étranges montages (et que nous n’avons pas la prétention d’en être spécialistes), autant rendre à César ce qui lui appartient. Pour découvrir des montages exotiques, nous vous invitons donc à visiter :

Bon bricolage, et bonne vape !

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